tag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post7377069942142959730..comments2023-05-28T12:35:49.963+02:00Comments on Prisme1418: La reconstitution de la tragique histoire de Pierre Mestre, du 28e Bataillon de Chasseurs à Pied Prisme1418http://www.blogger.com/profile/06092247880382277641noreply@blogger.comBlogger9125tag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-24270621126563068272015-12-29T17:17:15.164+01:002015-12-29T17:17:15.164+01:00Les criminels des Conseils de Guerre ont-ils été i...Les criminels des Conseils de Guerre ont-ils été inquiétés?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-80002498076624035222015-09-09T14:41:49.613+02:002015-09-09T14:41:49.613+02:00Sur la question des frais de justice, en dehors de...Sur la question des frais de justice, en dehors de recherches dans les documents de famille qui pourraient apporter des réponses, voici ce qui est mentionné à la fin d'un jugement: Vu le dispositif du jugement ci-dessus, l'article 139 du CDJM, le président du conseil de guerre de la 101e DI, liquide les frais dont l'état est ci-dessus, à la somme de 12 francs 80 centimes du montant de laquelle il délivre le présent exécutoire pour le recouvrement de la dite somme, être poursuivi dans les biens présents et à venir du condamné par les percepteurs des contributions directes. En conséquence, le président de la république mande et ordonne aux procureurs généraux et aux procureurs de la république près des tribunaux de première instance d'y tenir la main........<br /><br />En dehors de cet aspect, la vraie question posée par les recherches de la famille de Pierre Mestre, par ses interventions auprès des responsables de notre pays ce qui a suscité l'article du Prisme 14/18, reste la non réponse des autorités sur le cas de ce soldat qui mériterait amplement la révision de son procès pour prononcer un acquittement à la lecture des pièces disponibles. <br />Yves DUFOURhttps://www.blogger.com/profile/10509818567030114769noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-55934306524745464392015-09-07T15:34:18.403+02:002015-09-07T15:34:18.403+02:00Concernant l'affichage en mairie des exécution...Concernant l'affichage en mairie des exécutions, j'ai seulement lu que Blanche Maupas a appris la nouvelle de la bouche du Maire quelques jours après ( Référence Fusillés pour l'exemple" de Jacqueline LAISNE' ed Alan Sutton)<br />Un exemple dans un dossier<br />La mère du fusillé s'adresse le 16 novembre 1915 au Commissaire rapporteur pour demander si son fils n'a pas laissé quelques objets et demande de les lui renvoyer. Rappelant que son fils a été fusillé Il y a un an, elle ajoute:<br />"Je vous demande, dans votre réponse, que l'enveloppe ne porte pas " Tribunal du Conseil de Guerre", car j'ai encore une fille et vous devez comprendre que souvent les concierges causent"<br />Cette mère habite à Paris square Caulaincourt dans le 18ème arrondissement. Apparemment l'info ne s'est pas ébruité, un an après.<br />Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01078085640721770576noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-59549960601296418402015-09-07T15:23:44.788+02:002015-09-07T15:23:44.788+02:00Pour ajouter au débat sur le paiement des frais de...Pour ajouter au débat sur le paiement des frais de justice, voici ce que je lis dans un dossier et qui n'est certainement pas généralisable.<br />" Verdun le 6 novembre 1914<br />Le Général COUTANCEAU Gouverneur de Verdun:<br />La somme de 11 francs 05 ayant appartenu au caporal D. du 288° RI, celle de 2 francs 05, la montre et la bague laissées par le soldat C. du 106°RI, condamnés à mort et fusillés à Verdun, le 5 courant, seront consignés au greffe du Conseil de Guerre de la Place pour être imputés sur les frais du procès"Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01078085640721770576noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-77641552099558465232015-09-07T12:56:51.609+02:002015-09-07T12:56:51.609+02:00Je n'a pas trouvé encore de document demandant...Je n'a pas trouvé encore de document demandant aux familles de payer les frais de justice, ni aucun courrier de famille signalant cette manière de faire ou s'en s'insurgeant. Ce qui ne veut pas dire que cela ne s'est pas fait. Il y a les prescriptions règlementaires et il y a la pratique. On ne sait rien actuellement sur la réalité de la pratique. En tout cas pas à ma connaissance.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01078085640721770576noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-78201200260791377452015-09-07T01:44:43.629+02:002015-09-07T01:44:43.629+02:00Avez-vous quelque idée sur la manière dont étaient...Avez-vous quelque idée sur la manière dont étaient recouvrés les frais de justice dont le calcul minutieux et assez terrifiant se trouve dans tous les dossiers. Je suppose que si la famille recevait ce type de document dans les mois qui suivaient le jugement, et après un "long silence épistolaire", elle en concluait assez facilement que le soldat concerné n'était ni prisonnier, ni décédé au combat, ni mort de blessure, ni mort de maladie.<br />CCAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-24022102506824476302015-09-06T23:40:06.545+02:002015-09-06T23:40:06.545+02:00Votre raisonnement tend à dire que seules les cond...Votre raisonnement tend à dire que seules les condamnations par contumace étaient affichées, il me semble cependant avoir lu que Madame Maupas faisait allusion à plusieurs reprises dans ses écrits à l'affichage en Mairie de la sentence ayant frappé son époux.<br />Par ailleurs l'abandon de poste devant l'ennemi a largement servi à "qualifier" bien des situations, en particulier les mutilations volontaires.<br /><br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-91422605670991927262015-09-04T18:09:23.059+02:002015-09-04T18:09:23.059+02:00Bonsoir
Vous avez raison de demander que l'on ...Bonsoir<br />Vous avez raison de demander que l'on développe un peu plus le commentaire qui est fait en rapport avec le sort de Pierre Mestre, en ce qui concerne fusillés et déserteurs. Avoir dit qu'il existe une différence de traitement dans l'information entre fusillés et déserteurs induit en effet le flou dont vous parlez.<br />Il nous aurait fallu mieux définir et établir la distinction entre les condamnés à mort, qui ont été jugés de façon contradictoire, en leur présence, puis fusillés et ceux, pareillement condamnés à mort, mais en cavale au moment de leur condamnation. Pour eux il ne s'agissait que d'une "condamnation à mort par contumace" . Une telle condamnation , faite sur dossier, est provisoire et appelle un deuxième jugement en cas de reddition de l'individu ou son arrestation. Il y a alors un nouveau jugement, définitif, qui fait disparaître celui provisoire dit" par contumace".<br />Comme vous le notez, un déserteur peut être fusillé. Il suffit de lui mettre comme premier motif de désertion "' abandon de poste en présence de l'ennemi", comme point originel de sa désertion, pour qu'il risque la mort.<br />Ce n'est que lorsqu'il est condamné à mort par contumace que son nom est inscrit en mairie. Rattrapé, condamné à mort, il peut plus tard être fusillé.<br />Merci de cette occasion donnée à Prisme de préciser une "distinction qui ne va pas de soi".. Le terme "réglementaire " n'est lui aussi pas adapté. C'est de par la loi que l'on distingue jugement contradictoire et jugement par contumace..<br />CordialementAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/01078085640721770576noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6803327613761906100.post-72830019470442400732015-08-30T06:17:02.364+02:002015-08-30T06:17:02.364+02:00Ce n’est, en tout cas, qu’en mai 1916, 15 mois apr... Ce n’est, en tout cas, qu’en mai 1916, 15 mois après l’exécution, que, par l’annonce du refus de pension, à la veuve et à la mairie, que l’information a pu se diffuser officiellement dans la population.<br /><br />Avant d’aller plus avant, notons l’intérêt de ces correspondances. Elles permettent de constater qu’il faut faire une différence entre le traitement des hommes jugés pour désertion soit à l’intérieur, soit chez l’ennemi et les fusillés entre le traitement des hommes jugés pour désertion soit à l’intérieur, soit chez l’ennemi et les fusillés. Pour les premiers, des courriers étaient envoyés pour affichage en mairie du jugement. Pour les fusillés, la règle générale n’était pas, comme ici, de faire savoir immédiatement les conditions de la mort. Le refus de la pension, annoncée à la mairie, en tenait lieu.<br /><br />La volonté de stigmatisation immédiate des familles n’a été appliquée réglementairement que pour les déserteurs à l’ennemi et les déserteurs tout court, eux encore vivants, dont la « faute » entraînait l’affichage en mairie.<br /><br /><br />Je ne serai pas aussi catégorique . Le "réglementairement" mérite explication.<br />La distinction entre déserteurs et fusillés est flou puisque des déserteurs ont aussi été fusillés.Anonymousnoreply@blogger.com